Masque Punu

Masque Punu

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La couleur blanche évoque la présence du sacré dans le monde profane et l'univers mystérieux des défunts et des esprits...

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Superbe masque en bois, pigments et kaolin, typique de l'ethnie Punu du Gabon

Hauteur : 33 cm, largeur : 22 cm

Les masques Punu blancs

Les masques africains à visage blanchi au kaolin et à coiffure noire en cimier à coques finement tressées appartiennent à un type plastique que l'on peut qualifier de "régional", répandu dans une large partie méridionnale du bassin de l'Ogooué, au sud du Gabon, et regroupés sous le nom générique de "masques Punu".

La couleur blanche du visage est obtenue grâce à l'utilisation d'une argile blanchâtre appelée mpemba ou pembi. Le mpemba est le fard rituel utilisé par toutes les populations du Gabon pour décorer les masques et les statues de bois mais aussi et surtout pour farder le visage et les membres des officiants et des initiés dans tous les grands événements collectifs que sont les rites de naissance, de funérailles et de deuil, les initiations ou les cérémonies liées au bwiti. Autrefois, dans le mpemba étaient mélangés à l'argile blanche, recueillie sur le bord des cours d'eau, des cendres d'os des défunts ou même, selon certaines sources, de la poudre de chair desséchée d'enfants-jumeaux morts-nés.

La couleur blanche, bien sûr, évoque la présence du sacré dans le monde profane et l'univers mystérieux des défunts et des esprits ; les coques noires sont l'illustration des coiffures sophistiquées des femmes Punu.

Les masques Punu sont les symboles visibles aux yeux des villageois des rites de l'okuyi - danse coutumière également connue selon les régions sous les noms de ocuya, mokoi, moukouji, ikwara, okukwe, mbwanda... - danse liée aux rites initiatiques de la société secrète masculine du mwiri.

Le danseur, dont le public ne devait jamais connaître l'identité, était recouvert d'un ample costume de raphia formant une grande cape que complétaient une collerette de fibres végétales et des pantalons recouvrant le haut des échasses sur lequel il se tenait, échasses qui pouvaient atteindre trois mètres de haut. Il tenait dans chaque main un chasse-mouches qu'il brandissait de façon menaçante et était toujours accompagné de plusieurs acolytes prêts à intervenir en cas de déséquilibre.

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