Statue fétiche Songyé

Statue fétiche Songyé

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La statue fétiche Songyé tient son pouvoir de ses nombreux accessoires mais aussi de la corne qui la surmonte : L'extérieur de la corne est censé représenter le concept masculin, tandis que l'intérieur symbolise le féminin….

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Très belle statue fétiche en bois, métal et divers, typique de l'ethnie Songyé de la R.D. du Congo

Elle mesure 85 cm de haut ; fentes d'âge et manques (voir photos)

L’ethnie Songyé

Les Songyé sont installés sur la rive gauche de la rivière Lualaba, sur un plateau recouvert de savane et de forêts. Divisés en de nombreux clans ou sous-groupes, les quatre cent mille Songyé sont gouvernés par un chef central, le yakitengé, dont la fonction demande qu’il ne montre pas d’émotions fortes, n’ait pas de contacts physiques avec les villageois et ne boive pas en public. Des chefs locaux, les sultani ya muti, distribuent les terrains aux villageois et une puissante société secrète, le Bwadi Bwa Kifwébé, contrebalance leur pouvoir. La société songyé est patriarcale et l’agriculture est leur principale activité économique.

L’art Songyé

Les Songyé ont créé des statues impressionnantes, souvent recouvertes de nombreux accessoires et des masques, aux traits puissants, utilisés pendant les cérémonies liées à leurs sociétés secrètes.

Les masques Songyé

Le masque le plus connu, appelé kijwébé, est porté par les membres de la société secrète Bwadi Bwa Kijwébé ; il peut être féminin ou masculin

Les statues fétiches Songyé

Elles sont nombreuses et de tailles variables, de 10 à 130 cm. Généralement masculines, parfois androgynes, elles se tiennent debout sur une base circulaire caractéristique, ont un torse allongé et des mains reposant sur l’abdomen. Leur grande tête présente un menton carré ou pointu (selon les zones géographiques), une bouche entrouverte, et un nez triangulaire encadré par de grands yeux globuleux. Des bandes de métal, des clous et autres accessoires sont parfois appliqués sur le visage pour lutter contre les forces maléfiques et agressives et diriger la foudre contre elles. De plus, le haut de la tête et le ventre sont souvent creusés afin de pouvoir contenir des substances magiques appelées bishimba.

Un “spécialiste”, le nganga, est chargé d’attacher sur la statue des objets magiques tels que des peaux de serpent, des plumes, des colliers de métal et des bracelets, dans l’intention de renforcer son pouvoir.

Parfois, ces statues sont suspendues à des fins apotropaïques à l’intérieur des maisons, grâce à des crochets de fer passés sous les bras. Les grands fétiches, destinés à protéger les communautés, étaient gardés dans de petites huttes au centre du village et confiés à un gardien possédant des pouvoirs de médium ; les fétiches plus petits étaient réservés à un usage individuel ou familial et protégeaient contre les maladies et la mort. Les manipulations de ces fétiches avaient souvent lieu lors des phases de la nouvelle lune.

La statue Songyé

présentée ici, avec son menton carré, provient de la région nord du territoire Songyé. Elle porte de nombreux accessoires et sa taille laisse penser qu’elle était un fétiche communautaire.

Elle tient son pouvoir de ses nombreux accessoires mais aussi de la corne (ici, en bois) qui la surmonte : L'extérieur de la corne est censé représenter le concept masculin, tandis que l'intérieur symbolise le féminin…. Les substances magiques (bishimba) ont évidemment été retirées.

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