Figure de reliquaire Kota Obamba
Représentations stylisées et abstraites de la figure humaine, les figures de reliquaire de l’ethnie Kota devenaient le chemin conducteur entre les vivants et le mort...
VOS COMMENTAIRES :
C'est un recueil que j'ai utilisé auprès de mes élèves comme introduction à l'art africain avant une visite au musée du quai Branly... (Pereoliv)
Un ouvrage remarquable de clarté et de concision. Bravo ! (André)
Votre e-book met particulièrement bien en lumière cet aspect des choses, très difficilement saisissables pour un esprit occidental. Bravo, amicalement. (christine larouge)
je comprends mieux maintenant les arts africains, du moins je les vois d'un autre oeil. Amicalement (Denis du Gabon)
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DOCUMENTATION : Masques et statues
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HUMANITAIRE :
Représentations stylisées et abstraites de la figure humaine, les figures de reliquaire de l’ethnie Kota devenaient le chemin conducteur entre les vivants et le mort...
Très belle figure de reliquaire du style Obamba, en bois et cuivre, typique de l'ethnie Kota du Gabon
Hauteur : 48 cm, largeur : 26 cm
Autrefois, les Kota abandonnaient leurs morts, sans sépulture, dans la forêt. Puis, sous l’influence de tribus voisines (notamment les Fang), ils se mirent à enterrer leurs chefs, puis exhumer leurs ossements (principalement le crâne) afin de les placer avec d’autres objets chargés de pouvoirs magiques dans des reliquaires constitués de boîtes en écorce ou de paniers sur lesquels on élevait une statue – figure de reliquaire - qui évoquait l’ancêtre disparu.
Pendant longtemps, ces paniers ou boîtes reliquaires, appelés bwété, furent pieusement conservés jusqu’à ce que, au cours du XXe siècle, les croyances des Kota évoluent (probablement sous l’influence des colons) et provoquent l’abandon quasi général du culte des bwété. En 1964, un mouvement religieux appelé “le culte des demoiselles” entrepris même de détruire la plupart des objets traditionnels qui avaient pu subsister au motif qu’il suffisait, selon les croyances de ce mouvement, pour acquérir la force des ancêtres d’imiter leurs valeurs et leurs coutumes.
Auparavant les bwété, conservés dans un endroit clos situé au fond de la case du chef, étaient le point focal d’offrandes et de prières dont le but était d’apporter la prospérité au clan. Ils étaient utilisés aussi à l’occasion des cérémonies d’initiation des garçons et servaient à renforcer l’unité et la cohésion de la tribu.
Au sommet du bwété était placée une statue – une figure de reliquaire – évoquant l’ancêtre décédé et composée dans sa partie basse d’un pied en bois, généralement en forme de losange et, dans sa partie haute, d’une grande tête recouverte de fils ou de feuilles de cuivre. L’arrière de la tête était le plus souvent laissé à l’état brut, mais parfois un motif géométrique y était dessiné ; d’autres fois, certaines têtes étaient janiformes et présentaient donc deux faces cuivrées.
Représentations stylisées et abstraites de la figure humaine, les figures de reliquaire de l’ethnie Kota devenaient, par les offrandes qui lui étaient faites afin d’honorer le mort, le chemin conducteur entre les vivants et le mort.
Le cuivre, toujours présent sur ce type de statue, donnait un aspect brillant sensé repousser les ennemis potentiels.
Différents styles ont été répertoriés selon les régions : Mahongwé, shamayé, obamba, kota, haute Ogoué et Sango
La figure de reliquaire présentée ici est du style Obamba
Toujours parfait et incroyablement rapide !
Bon produit, service impeccable.
Super et astucieux, reçus dans les temps.Parfait
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